Le Sénégal s’est fait une place parmi les grands pays producteurs de pétrole, une bonne nouvelle. Cependant, l’ONG Publiez ce que vous payez (PCQVP) appelle les autorités à la transparence. Selon Demba Seydi, coordinateur régional senior de l’ONG, trois aspects ne doivent pas être négligés : la quantité produite, le prix sur le marché mondial et l’impact écologique.

« En termes de transparence, il est crucial que le Sénégal s’assure que la production déclarée corresponde à la production réelle. C’est souvent là que de nombreux pays échouent, surtout en matière de contrôle. Le modèle de contrat de passage de production se base sur la quantité produite par jour, qui est déterminante pour le partage des revenus », explique-t-il sur iRadio.

Il insiste également sur l’importance du contrôle des prix au niveau du marché mondial. « C’est fondamental car les revenus et la fiscalité sont calculés sur la base du prix mondial du marché », ajoute M. Seydi.

L’impact écologique est également un point crucial. Le coordinateur régional de PCQVP exhorte les autorités à respecter les normes environnementales. « L’exploitation pétrolière a des impacts considérables sur l’environnement. L’État du Sénégal doit porter une attention particulière à cette question », souligne Demba Seydi.

De nombreux milliards sont attendus de l’exploitation du pétrole et du gaz au Sénégal. Avec ses 23 puits, dont 11 de production, la première phase de l’extraction de pétrole du champ Sangomar vise 100 000 barils par jour, pour un coût estimé à plus de 3 000 milliards de francs CFA. C’est pour cette raison que PCQVP insiste sur la transparence dans l’exploitation de ces ressources, qui appartiennent au peuple.

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