Il y a quelques mois, Khalifa Sall avait été critiqué pour avoir répondu à l’appel au dialogue de Macky Sall, mais hier, il n’a pas hésité à réprimander Sonko, déjà annoncé à la table des négociations. Lors de son point de presse, le leader de “Taxawu” a même mentionné qu’il y avait des aspects cachés derrière ces pourparlers en cours.

Entouré de ses compagnons comme Barthelemy Dias et Moussa Tine, c’est un Khalifa Sall en mode raillerie qui s’est adressé aux journalistes sur les enjeux du report de la Présidentielle. Mais très vite, la lancinante question du dialogue annoncé par Macky ainsi que la thèse le l’amnistie brandie ont occupé le débat. «Ce dont parle depuis ce matin (l’amnistie Ndlr) relève de la spéculation. Puisque jusqu’à présent, ce n’est pas claire.

Dans ce pays, malheureusement, il ne faut jamais avoir raison très tôt. Maintenant ce n’est pas seulement une question de loi d’amnistie. Il y a aussi les dessous. «Nous, ça nous avait coûté un bashing pendant 3 mois, de juin à septembre. Tout le monde s’en souvient», a t- il dit en référence au traitement qu’il a subi au sein de Yewwi.

Le candidat à la Présidentielle refuse pour le moment et appelle à l’unité. “Même lorsque j’étais en prison, nous avons toujours été ouverts au dialogue tant que l’intérêt national était en jeu. Mais dans ce contexte, il faut d’abord aborder la question du report avant toute chose. Nous devons nous battre jusqu’à ce que l’idée de reporter l’élection présidentielle soit abandonnée. Ensuite, nous pourrons envisager le dialogue”, a proposé Khalifa Sall.

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