Le général Souleymane Kandé est au centre de l’attention depuis sa nomination à New Delhi, en Inde, par le président Bassirou Diomaye Faye. La situation a pris une nouvelle dimension après que le journal “Le Quotidien” a révélé que l’ancien chef d’État-major de l’armée de terre considère cette affectation comme une humiliation et prévoit de contester le décret présidentiel devant la Cour suprême.
Selon le colonel Abdoulaye Aziz Ndao, ancien haut commandant en second de la gendarmerie interrogé par la Rfm, le problème remonte à une période antérieure à l’arrivée de Bassirou Diomaye Faye.
Pour le colonel Ndao, qui refuse de spéculer sur d’éventuels règlements de comptes, le général Kandé assumait plus de fonctions qu’il n’aurait dû. “L’erreur commise par les autorités, et je l’avais soulignée à l’époque, c’est d’avoir attribué à un officier général avec un commandement organique un commandement national. C’est ce qui s’est passé avec le général Kandé.
Le commandement organique concerne l’armée de terre. Il ne commande pas l’armée de terre, il en est le chef d’État-major et prépare l’armée de terre aux missions confiées. C’est un premier problème. Les forces spéciales (dont le général Kandé était à la tête) sont des forces qui n’ont jamais été confiées à quelqu’un. Elles sont commandées uniquement par le président de la République”, a expliqué le colonel Ndao.