En urgence ! Secteur éducatif : Le Cusems et le Saemss appellent à une journée “École morte” ce mardi.

Le Cadre unitaire des syndicats du moyen secondaire (Cusems) et le Syndicat autonome des enseignants du moyen secondaire du Sénégal (Saemss) ont annoncé une journée “École morte” pour le mardi 7 octobre, une décision qui ne trouve pas de faveur auprès du ministère de l’Éducation nationale.

Dans un communiqué officiel, le gouvernement souligne son engagement indéfectible à faire respecter la loi et à s’opposer à toute tentative visant à déstabiliser l’éducation pour des raisons non déclarées. Le ministère regrette vivement d’observer des appels à une journée “École morte” de la part d’organisations syndicales ayant signé le protocole d’accord du 26 février 2022, par lequel elles réaffirmaient leur engagement en faveur des priorités du ministère, notamment la promotion d’un environnement scolaire apaisé. Le ministère estime que ces appels déguisés à la grève vont à l’encontre de la réglementation en vigueur.

«Le gouvernement reste déterminé à faire respecter les dispositions de la loi et à s’opposer à toutes les tentatives de déstabilisation de l’école pour des motifs inavoués»

Le communiqué souligne que bien que le droit de grève soit constitutionnellement reconnu pour les travailleurs, il doit être exercé conformément aux lois en vigueur. Il ne peut, en aucun cas, porter atteinte à la liberté de travailler ni mettre en péril le fonctionnement de l’entreprise. Le ministère de l’Éducation nationale affirme que les mesures strictes mises en place pour appliquer l’accord du 26 février 2023 démontrent l’importance que le gouvernement accorde à l’éducation en général, et plus particulièrement à l’amélioration de la profession enseignante. Le ministère appelle tous les enseignants à faire preuve de responsabilité, à privilégier le dialogue, et à contribuer à un environnement scolaire serein dans le but de construire une école du succès, équitable pour tous.

Le département, qui a toujours maintenu un dialogue permanent avec les organisations syndicales, prendra, en toute responsabilité et toute rigueur, les dispositions idoines pour assurer le déroulement correct de l’année scolaire», indique-t-il.

«Le gouvernement se réserve le droit de revenir dans l’immédiat, sur ses engagements, qui ont déjà coûté 250 milliards de F Cfa au contribuable sénégalais, en cas de violation par la partie syndicale des termes de l’accord sans préalable», conclut la note.

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