La Division des investigations criminelles (Dic) a appréhendé les présumés coupables du vol du coffre-fort du guide religieux Serigne Maodo Sy Dabakh. Les suspects incluent son coursier, Abdoulaye Diop, ainsi que ses deux gardiens, Mbagnick Ndongue et Magueye Ngom. Le trio, ayant minutieusement planifié son acte, a opté pour la nuit du Gamou, en l’absence du maître des lieux, pour perpétrer le méfait.
D’après les informations de l’Observateur, c’est en pleine nuit, vers deux heures du matin, que le coursier Abdoulaye Diop, muni d’un pied de biche, a fait sauter la serrure de la chambre à coucher du chef religieux, en compagnie des deux gardiens. Connaissant bien les coins et recoins de la chambre du marabout, Abdoulaye Diop et ses complices se dirigent directement vers le conte-fort qu’ils ont réussi a ouvrir. Ils dérobent 30 millions FCFA et des bijoux en or dont la valeur est estimée à 25 millions FCfa. Un butin qu’ils se sont partagés dans la soirée des faits.
De retour de Tivaouane, Serigne Maodo Sy Dabakh découvre les faits et en informe ses employés, qui affirment tous être ignorants du vol causant un préjudice estimé à 55 millions FCfa. Immédiatement après, une plainte est déposée auprès du Parquet, et un soit-transmis est confié à la gendarmerie nationale pour lancer une enquête préliminaire. Deux semaines plus tard, la Dic prend en charge l’affaire et entame ses investigations. Après une visite sur les lieux, les enquêteurs parviennent à identifier les voleurs en exploitant les enregistrements des caméras de surveillance de la maison. Les trois individus identifiés, après avoir visionné la vidéo en présence des enquêteurs, avouent leur culpabilité et acceptent de participer à une reconstitution des faits avec la Dic.
Abdoulaye Diop avoue avoir commis le vol avec la complicité des deux gardiens. Ils révèlent qu’ils avaient éteint la lumière tardivement pour brouiller la caméra de surveillance des lieux. Ils seront déférés ce mardi, devant le procureur de la République pour association de malfaiteurs, vol commis la nuit avec effraction au préjudice de son employeur.