Les dessous de l’audience du 17 novembre à la Cour suprême

La journée de vendredi revêt une importance cruciale pour Ousmane Sonko. En plus du verdict attendu de la CEDEAO concernant sa candidature, la Cour suprême de Dakar doit également statuer sur l’appel de l’agent judiciaire de l’État, faisant suite à la décision du président du Tribunal de Ziguinchor de rétablir Sonko dans ses droits.

De nombreux proches du leader politique, dont Biram Souleye Diop et d’autres membres de l’opposition sénégalaise, sont présents dans la salle pour apporter leur soutien au maire de Ziguinchor. Ce dernier espère ardemment que la Cour suprême rétablira définitivement ses droits civiques, lui permettant ainsi de se porter candidat à l’élection présidentielle de 2024.

Le Président d’audience à la Cour suprême a établi des règles claires pour les parties impliquées dans le litige opposant l’État du Sénégal à Ousmane Sonko. Chaque partie disposera d’un temps de parole d’une heure, une décision que l’Agent judiciaire a approuvée en affirmant que ce délai serait largement suffisant pour sa défense.
Cependant, du côté des avocats de M. Sonko, cette décision a suscité de l’agacement. Me Demba Ciré Bathily a estimé que ce laps de temps était “trop court pour permettre une présentation complète de leur plaidoirie”.

Un compromis a finalement été trouvé. Chaque partie aura 1H 30 minutes pour plaider sa cause. L’audience a été suspendue 10 minutes.

Pour rappel, la Cour Suprême doit examiner ce vendredi un recours de l’Etat contestant l’annulation par un juge de Ziguinchor de la radiation des listes électorales de Ousmane Sonko.

Cette radiation des listes l’empêche d’être candidat à la présidentielle du 25 février 2024.

COUR SUPRÊMEOUSMANE SOMKO