Les bus de marque “TATA” sont immobilisés depuis lundi en raison d’une grève de 72 heures décrétée par les travailleurs de l’Association de Financement des Transports Urbains (Aftu). Initialement prévue pour prendre fin ce jeudi, la grève se prolonge en raison de l’impasse des négociations entre les grévistes et leurs employeurs, selon les informations rapportées par I Radio.
D’après nos sources, les deux parties restent fermement campées sur leurs positions : les chauffeurs et receveurs de l’Aftu maintiennent leurs revendications (amélioration des conditions de travail, contrats de travail, augmentation des salaires, etc.) qu’ils considèrent comme non négociables. D’un autre côté, leurs employeurs soutiennent que les conditions ne sont pas encore réunies pour répondre à ces demandes.
Par conséquent, les usagers devront continuer de faire face à l’arrêt des bus “TATA”. Les membres de l’Aftu sont déterminés à maintenir leur mouvement de grève jusqu’à ce que leurs revendications soient satisfaites. “Nous sommes prêts à rester les bras croisés pendant un mois. Les propriétaires de véhicules ne veulent rien entendre. Nous non plus, nous ne bougerons pas tant que nos revendications ne seront pas satisfaites. Ils nous ont fait trop de promesses non tenues. Ça suffit,” prévient Papa Yagane Thiaw, responsable de la Ligne 31, dans une déclaration à I Radio.