Lors des manifestations à Khossanto, deux chercheurs d’or, Bakary Cissokho et Abrahim Ouédraogo, de nationalité burkinabè, ont malheureusement perdu la vie. Les résultats des autopsies effectuées ce mardi révèlent que ces victimes ont été mortellement touchées par des tirs à balles réelles.
Le journal Libération, qui rapporte ces informations, précise que Cissokho a succombé à une blessure pénétrante à la tête, causée par une balle qui a traversé son crâne. Le journal ajoute que Ouédraogo est décédé des suites d’une hémorragie interne provoquée par une balle qui a touché sa cage thoracique. Il est également noté que les autopsies ont été réalisées en présence d’un substitut du procureur de Kédougou.
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L’arrêté qui a suscité les tensions avait modifié la composition et le fonctionnement de la commission de recrutement. Désormais, les autorités administratives, autrefois responsables de la coordination au sein de ces commissions, en assumeront la présidence. Cette décision est mal perçue par les jeunes, qui y voient une ingérence des autorités dans le processus de recrutement.
Finalement, le ministre de l’Intérieur, Antoine Félix Diome, a annulé cet arrêté.