dissous par l’État du Sénégal, est sans conteste le champion des procès au Sénégal pour l’année 2023. Le candidat à la présidentielle a établi un record en matière de procédures judiciaires, dépassant tous les Sénégalais, voire tous les Africains réunis. Ces procès se caractérisent par leur complexité et leurs rebondissements incessants, à l’image du litige en cours avec Adji Sarr qui n’a toujours pas atteint son dénouement, malgré une condamnation par contumace.

Décidemment, le leader du parti pastef dissous par l’Etat du Sénégal est incontestablement le champion des procès au Sénégal pour cette année 2023. le candidat déclaré à la présidentielle a battu le record des procès parmi tous les Sénégalais, pour ne pas dire tous les Africains réunis. Et c’est toujours des procès à plusieurs rebondissements presque sans fin: Un procès contre la dame Adji Sarr qui n’a pas encore connu son épilogue malgré une condamnation par contumace rejetée par beaucoup de juristes Sénégalais et en dehors.

La Cour suprême du Sénégal a fixé au 4 janvier 2024 l’examen du pourvoi en cassation dans l’affaire opposant Mame Mbaye Niang à Ousmane Sonko.

Ousmane Sonko avait été condamné en appel à six mois de prison avec sursis pour diffamation et injure publique, ainsi qu’à payer 200 millions de francs CFA en dommages-intérêts. Cette décision, si confirmée, pourrait entraîner l’inéligibilité de Sonko et sa radiation définitive des listes électorales.

Un autre contre l’Etat du Sénégal pour sa radiation des listes électorales, malgré deux décisions qui lui sont favorable et que la même Cour suprême est appelée à vider. Une comparution devant la juridiction de la Cedeao pour les même faits

Cette affaire est distincte d’une autre controverse impliquant Ousmane Sonko, dans laquelle l’État sénégalais a tenté de le radier des listes électorales pour une condamnation dans une affaire différente.

Ce n’est pas tout puisqu’à en croire ses avocats, son contentieux électoral lui interdisant pour le moment d’être candidat à la présidentielle du 25 février 2024 pourrait atterrir à la CPI. En effet ses avocats estime qu’empêcher Ousmane Sonko d’aller à a conquête des suffrages des Sénégalais pourrait être gros de danger et aboutir à des faits assimilables à des crimes contre l’humanité. La dissolution de son parti prononcée par l’Etat du Sénégal, pourrait aussi faire l’objet d’un procès devant les juridictions sénégalaises et internationales.Inculpé et incarcéré depuis le 31 juillet 2023, après plus de 50 jours de résidence surveillée, Ousmane Sonko fait face à huit chefs d’inculpation, notamment appel à l’insurrection, association de malfaiteurs, atteinte à la sûreté de l’État, complot contre l’autorité de l’État, actes visant à compromettre la sécurité publique et à provoquer des troubles politiques graves, association de malfaiteurs en lien avec une entreprise terroriste et diffusion de fausses nouvelles. Ces déboires judiciaires soulèvent des interrogations sur les limites à imposer à un citoyen qui aspire à être candidat à une élection présidentielle.

La décision de la Cour suprême est cruciale, car elle pourrait affecter la carrière politique de Sonko. Les avocats de Sonko ont interjeté appel, cherchant à renverser la décision de la cour d’appel. La séance est prévue pour le 4 janvier 2024 à 10 heures.

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