Le rejet de la requête de la CENA par la DGE suscite la controverse, mais une analyse de l’article 6 du code électoral met en lumière l’issue de ce litige. En effet, l’article 6 du code électoral, dans son premier alinéa, énonce clairement : « La C.E.N.A est obligatoirement présente à tous les niveaux de conception, d’organisation, de prise de décision et d’exécution depuis l’inscription sur les listes électorales jusqu’à la proclamation provisoire des résultats. »

En son alinéa 2, l’article précise qu’« en cas de non-respect des dispositions législatives et règlementaires relatives aux élections ou référendums par une autorité administrative, la C.E.N.A, après une mise en demeure, peut prendre des décisions immédiatement exécutoires d’injonction, de rectification, de dessaisissement, de substitution d’action dans le cadre des opérations électorales et référendaires, nonobstant son pouvoir de saisine des juridictions compétentes. »

En résumé, la CENA a le pouvoir de désavouer la DGE concernant le refus de délivrer au mandataire d’Ousmane Sonko ses fiches de parrainage, car une décision de justice a annulé la décision du ministère de l’Intérieur de radier Ousmane Sonko des listes électorales.

Les jours à venir seront palpitantes car les deux parties affûtent leurs armes pour un autre combat judiciaire

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