L’Assemblée nationale se concentre actuellement sur les derniers ajustements pour actualiser son règlement intérieur. Cette réforme, fortement souhaitée par les Sénégalais, permettra au Premier ministre Ousmane Sonko de présenter sa déclaration de politique générale (DPG).

Pour l’ancien député Cheikh Omar Sy, cette occasion devrait être exploitée pour créer des sous-commissions, ce qui améliorerait la prise en charge des préoccupations des citoyens. Sur iRadio, il recommande que le budget de l’Assemblée nationale, une fois voté en plénière, soit rendu public. « Les parlementaires doivent saisir cette opportunité pour établir des sous-commissions, facilitant ainsi une meilleure prise en compte des problèmes des populations. Le budget de l’Assemblée nationale doit être transparent et accessible à tous », affirme-t-il.

Cheikh Omar Sy souligne l’importance de la révision du règlement intérieur, qui permettra de clarifier la question de la déclaration de politique générale du Premier ministre et de renforcer les commissions parlementaires pour une meilleure efficacité.

« Une des propositions clés est la création de sous-commissions dédiées. Actuellement, certaines commissions, comme celles de l’éducation, des sports et des loisirs, comptent jusqu’à 30 parlementaires. Cette organisation peut être inefficace. Il est nécessaire de subdiviser ces grandes commissions en sous-commissions spécialisées, chacune composée de dix députés, pour une meilleure gestion et une plus grande efficacité », préconise-t-il.

Il ajoute : « Avec ces sous-commissions, chaque commission aurait un vice-président chargé de faire des rapports au président de la commission. Cette nouvelle structure, dotée d’assistants, pourrait rendre le travail plus performant et les députés plus accessibles aux populations ».

Cheikh Omar Sy insiste également sur la transparence du budget de l’Assemblée nationale. « Les parlementaires ne peuvent pas contrôler le budget des institutions et des dépenses publiques sans être transparents sur leur propre budget. Dès l’ouverture de la session parlementaire, le premier budget à examiner devrait être celui de l’Assemblée nationale, afin que les Sénégalais sachent exactement comment sont dépensés les fonds. J’estime que l’augmentation du budget de l’Assemblée nationale pourrait renforcer l’équilibre entre l’Exécutif et le Législatif, une voie essentielle pour une gouvernance plus transparente et efficace au Sénégal », a détaillé l’ancien député.

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