L’État, les employeurs et les syndicats ont conclu un accord sur la hausse des salaires dans le secteur privé. Le gouvernement était représenté à la table des négociations par Karim Cissé, directeur du Travail et de la Sécurité sociale. Le CNP et la CNES représentaient les employeurs, tandis que le CNTS, le CNTS/FC, la CSA et l’UNSAS défendaient les intérêts des travailleurs.

Selon Le Quotidien, qui a consulté le protocole d’accord, l’augmentation concerne tout d’abord le Smig, qui augmente de 11%, passant de 60 000 à 76 000 francs CFA. La fixation du niveau du Smig, une prérogative de l’État, est le fruit de consultations impliquant les principaux acteurs (employeurs et employés). Le gouvernement a choisi cette approche afin de ne pas donner l’impression d’imposer une augmentation des salaires aux entreprises privées.
L’accord prévoit également des augmentations de 3% à 8% selon les catégories de travailleurs, les augmentations les plus importantes étant accordées aux catégories les moins favorisées. Ces barèmes sont en deçà des attentes des syndicats, qui tablaient sur des hausses de 30%.

L’accord concerne les salaires de base, qui sont imposables. Les suppléments de salaire ne sont pas concernés. Les entreprises qui avaient déjà consenti des augmentations de salaire ou qui appliquent des grilles salariales plus favorables que celles réévaluées sont exemptées.
Les augmentations seront mises en œuvre à partir du mois de juillet prochain. Entre-temps, le ministre du Travail et de la Sécurité sociale prendra un arrêté qui obligera toutes les entreprises, même celles qui ne sont pas signataires de l’accord, à appliquer cette mesure. Ensuite, un décret fixera le nouveau montant du Smig.

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