Dans le cadre du renforcement de capacités des acteurs évoluant dans le dispositif de la justice de proximité, la Direction de la Justice de Proximité et de la Promotion de l’Accès au Droit a organisé une rencontre de trois jours qui a démarré ce mardi a Saint-Louis.

Plusieurs structures évoluant dans le domaine de la justice ont pris part à cette rencontre.
Les maisons de justice installées dans les quartiers, les Bureaux d’Accueil et d’Orientation du justiciable (BAOJ) logés au niveau des juridictions et les Bureaux d’Information du justiciable (BIJ) crées au sein des universités sont mises en place par l’état dans ce sens.
Abdoulaye Ndiaye , directeur de la justice de proximité a magnifié la nouvelle démarche de L’Etat du Sénégal qui permet de rapprocher la justice des justiciables mais aussi faciliter aux couches défavorisées l’accès à la justice.
“Plus de trente maisons de justice fonctionnent au Sénégal et ces maisons ont traité depuis le début du processus plus de 200.000 dossiers. En terme de créance, plus de 3 milliards ont été recouvrés par les maisons de justice.
C’est un dispositif qui fonctionne excellemment bien”. Informe t-il.
Il a ajouté que désormais avec la politique d’une justice de proximité, des mécanismes sont élaborés pour permettre un règlement à l’amiable des litiges au niveau des maisons de justice .
“Il s’agit de procédures gratuites qui aboutissent souvent à une médiation pour ne pas dire médiation conciliation.Les populations adhèrent elles même aux règlements qui leur sont proposés et l’enjeu au ministère de la justice est de renforcer ce dispositif avec l’implantation d’autres maisons de justice sur toute l’étendue du teritoire national”.A lancé le directeur de la justice de proximité.
Khady Diouf , coordonnatrice maison de la justice de Saint-Louis quant à elle est revenu sur les dossiers les plus fréquemment traités à Saint-Louis .
Selon elle , les documents administratifs, les litiges fonciers, la succession, les problèmes de créances et de location sont les dossiers qui interessent le plus les Saint-Louisiens.

Elle a sensibilisé les populations, sur le fait que les maisons de justice ne sont ni la police ni la gendarmerie, mais juste des structures mises en place pour traiter les dossiers soumis gratuitement.
“Les parties en conflit proposent des solutions et trouvent un consensus et nous sommes là juste que pour les accompagner “. Précise t-elle.
Le thème du séminaire est : “renforcer la coordination et disséminer les bonnes pratiques au sein des maisons de justice. La rencontre est organisée grâce à l’appui de la Coopération allemande « GIZ » dans le cadre du « projet Régional sur l’Etat de droit et la justice en Afrique ».
Baye Diagne

 

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